Antananarivo, capitale parfois oubliée des voyageurs en quête d’exotisme, est une ville au charme insoupçonné qui s’enorgueillit d’un patrimoine historique authentique. Ses maisons de briques rouges, ses quelques pavées et ses collines sacrées constituent un héritage à découvrir. Du 21 au 27 novembre, elle est devenue la capitale mondiale de la francophonie.
Antananarivo : cœur historique et culturel de la Grande Île

Parmi les douze collines sacrées de la région historique d’Analamanga, Antananarivo est celle qui aura séduit les monarques qui ont dirigé l’île au XIXe siècle. C’est ainsi que virent le jour les principaux monuments historiques de la ville des Mille, à savoir le Palais de la Reine et le palais d’Andafiavaratra. Tout autour, les maisons anciennes de brique rouge et les églises constituent un harmonieux mélange entre le style ancestral et les influences occidentales.
En contrebas du Palais de la Reine, la place d’Andohalo est le lieu historique où les rois et les reines rassemblaient le peuple, à l’occasion d’une célébration ou de la proclamation d’une nouvelle loi. Partout dans la ville haute, les vieilles maisons nous font grâce de leur toit pointu et de leurs murs rouges patinés par le temps. Dans la ville basse, la ville est résolument plus moderne, mais on y trouve de nombreux monuments construits durant l’époque coloniale, pour ne citer que la gare de Soarano.
Une totale immersion dans l’histoire au cœur d’une maison traditionnelle

Lors d’un voyage à Madagascar, la meilleure façon de s’approprier la magie de la ville des Mille est de choisir une maison traditionnelle comme point d’attache. Elles sont aujourd’hui nombreuses qui s’ouvrent aux visiteurs, aménagées en maisons d’hôte ou disposant d’une chambre. Ces maisons disposent majoritairement d’un étage et disposent souvent d’un comble aménagé. Les nombreuses fenêtres laissent la lumière du jour illuminer l’intérieur, d’autant que l’orientation s’aligne à la course du soleil.
Lors d’un voyage à Antananarivo, que l’on y reste ou que l’on y passe, il ne faut surtout pas manquer le plaisir d’arpenter les nombreux escaliers qui desservent les quartiers de la ville. Celui d’Antaninarenina est bordé par de nombreuses échoppes dédiées à la vente de produits artisanaux.