Comme presque tous ceux qui connaissent Madagascar le disent, c’est une île pleine de merveilles. Elle est riche de sa diversité, de sa culture et de ses ressources. Le constat est sans appel, le sous-sol de Madagascar cache des trésors inestimables. Presque toutes les pierres précieuses sont présentes sur le territoire, mais la plupart sont exportées illicitement.

Le saphir de Madagascar

C’est cette pierre d’une couleur bleue envoûtante qui fait la renommée de l’île. Selon le résultat d’études menées par les scientifiques, près de 40 % du saphir dans le monde provient de Madagascar. À elle seule, c’est une mine de saphir qui semble ne jamais s’épuiser. Cette pierre précieuse Madagascar est notamment trouvée dans la partie sud-ouest de la Grande Île. Ces 40 % représentent une part de marché considérable qui se chiffre à des milliards d’ariary (la monnaie locale).

Une multitude de pierres précieuses

Autre que le saphir, il existe de nombreuses variétés de pierres précieuses qui sont cachées dans le sous-sol malgache. Les professionnels les ont classés en trois grandes catégories. Les premières sont les pierres qui sont considérées comme précieuses. Ce sont les diamants, le saphir, l’émeraude verte et le rubis rouge. Mais il faut aussi savoir que les diamants peuvent prendre différentes couleurs (noir, blanc, jaune, bleu).

La seconde catégorie est celle des pierres fines. Elle regroupe la citrine, l’aigue-marine, le péridot et l’améthyste. La troisième catégorie est celle des pierres décoratives. Celles-ci ont moins de valeur que les autres, mais restent quand même des pierres qui se vendent très bien. Elles sont au nombre de 5 (la coraline, la turquoise, la malachite, l’azurite, le lapis-lazuli).

Les réglementations en vigueur et son application

En règle normale, tout exploitant qui exerce le métier doit avoir un registre d’extraction. Avec celle-ci, il doit aussi demander un certificat pour chaque pierre qui est extraite. Cette procédure est faite avant la vente de la pierre. Mais en pratique, cette règle n’est jamais respectée. C’est pour cela que l’État malgache n’est pas en mesure de reconnaître les pierres qui sortent du territoire.

La plupart des extracteurs sont des ouvriers indépendants qui travaillent dans des conditions dangereuses. Les pierres sont ensuite revendues à de gros collectionneurs qui s’occupent de l’exportation illicite.